La volatilité est par définition l’amplitude des variations de prix d’un actif financier. Elle sert notamment à évaluer le risque d’un trade. Mesurer la volatilité permet de se faire une idée de la rentabilité potentielle d’un actif financier et du risque qui y est associé.
Pour calculer le rendement d’un actif financier et le niveau de risque qu’il est possible de prendre, il existe de nombreux indicateurs. Dans le monde de la finance cependant, si l’on devait trouver un synonyme au risque, ce sera certainement la volatilité des prix.
On peut observer la volatilité directement sur le graphique du cours d’une action : c’est l’analyse chartiste. Elle s’apparente à l’ampleur que prennent les variations du cours d’un actif financier au fil du temps.
Il y a une opportunité plus élevée de gain lorsqu’on a une volatilité élevée. Naturellement, le risque de perte est aussi forcément plus fort. L’historique des prix (volatilité historique) peut aider à mesurer la volatilité. Il en est de même pour les niveaux de valorisation de certains instruments financiers à l’instar des options (volatilité implicite).
Indépendamment du mode de mesure, on utilise généralement deux concepts statistiques proches pour exprimer la volatilité. Il s’agit de la variance et de l’écart-type.
Il existe un contexte à l’origine de tout pic de volatilité. Tout investisseur doit pouvoir connaître celui-ci. C’est simple. Le cours d’une société stable sera moins volatile que celui d’une entreprise très endettée (ou au contraire d’une société en forte croissance).
Il est recommandé d’utiliser les calculs sur la volatilité afin :
Le VCAC (indice du CAC40) et le VIX (indice américain “S&P 500”) sont les principaux indices utilisés pour effectuer la mesure de la volatilité des indices boursiers. Dans le cadre de stratégies de couverture, il est tout à fait possible d’employer également ces indices.
En effet, on sait que la volatilité augmente durant les périodes de krachs boursiers. Pour cela, de nombreux investisseurs cherchent les moyens de couvrir les pertes de leurs portefeuilles d’actions en se servant des bénéfices réalisés sur les indices de volatilité. Ils ouvrent alors des positions acheteuses sur les indices de volatilité.
Mais il faut être prudent toutefois, car en dépit du fait que cette stratégie consistant à miser sur la hausse de la volatilité semble si intéressante, elle dépend fortement des effets de la “valeur temps”. Peu à peu, ceux-ci feront perdre de la valeur à vos positions qui parient sur la hausse de la volatilité. C’est un facteur qu’il ne faudra pas négliger. Il est essentiel de trouver le bon timing pour entrer en position sur le VCAC ou le VIX.