Êtes-vous à la quête d’un investissement plus fructueux que les livrets d’épargne réglementés ? Ou, souhaitez-vous simplement diversifier votre épargne ? Acheter sa première action en Bourse peut constituer un choix pertinent. Cependant, cette activité n’est pas sans risque et il est indispensable de comprendre les aléas de la Bourse et son fonctionnement avant de se lancer. Comment investir en Bourse ? Quels sont les principes de prudence à respecter ? On vous explique tout !
Une action représente une part du capital d’une entreprise. Vous investissez dans une entreprise en achetant des actions. Si celle-ci réalise des plus-values, alors vous percevez des dividendes. Deux types de marchés vous permettent d’acquérir des actions aujourd’hui.
Sur le marché primaire, une entreprise fait son introduction en Bourse. Elle propose ensuite pour la première fois des actions à un prix d’émission bien défini. Ce prix est fixé conjointement avec les autorités chargées de réguler le marché.
Le marché secondaire permet l’échange d’actions entre investisseurs à un prix fluctuant selon le principe de la demande et de l’offre. Logiquement, il faut qu’un autre investisseur propose des actions à la vente afin que vous ne puissiez les acheter.
De façon condensée, le marché primaire vous permet d’acheter des actions « neuves » tandis que le marché secondaire vous propose des actions « d’occasion ». Même s’il est important de séparer ces deux marchés, il faut noter qu’ils sont intimement liés.
En réfléchissant un peu, on constate que les actions neuves du marché primaire sont amenées à devenir (tôt ou tard) des actions d’occasion sur le marché secondaire. Leur valeur à vocation à varier selon le principe de l’offre et de la demande.
Avant d’acquérir une action en Bourse, il faut toujours s’assurer que ce type d’investissement vous convient. Pour ce faire, vous devez pouvoir répondre à un certain nombre de questions pertinentes :
Acheter des actions comporte toujours un risque et cela, indépendamment de toutes les promesses de rentabilité que l’on pourrait vous faire. On n’a jamais la certitude de pouvoir retrouver l’ensemble de la somme investie.
En plaçant une partie de votre épargne sur des titres financiers, vous devez pouvoir attendre le temps nécessaire pour qu’elles prennent de la valeur. Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pourrez les revendre pour faire des profits. Ainsi, vous êtes confrontés aux fluctuations boursières. D’ailleurs, l’Autorité des marchés financiers recommande aux investisseurs de se projeter sur un placement d’une durée minimum de 5 ans.
L’achat d’action peut se faire de deux façons : soit par le biais de placements collectifs, soit par achat direct.
Dans le cas d’un placement collectif, vous investissez dans une société d’investissement à capital variable (SICAV) ou dans un fonds. Vous possédez alors une part d’un portefeuille déjà constitué, contenant les actions d’un certain nombre d’entreprises. Un tel portefeuille est sous la gestion d’un professionnel compétent des marchés financiers et des investissements boursiers.
Dans le cas d’un achat direct par contre, vous êtes seul à décider des actions que vous achetez. Forcément, afin de faire des placements pertinents, vous devez suivre scrupuleusement l’actualité économique. C’est ainsi que vous parviendrez à anticiper le moment adéquat pour acheter ou vendre.
Vous devez vous rapprocher d’un intermédiaire financier. Vous avez le choix entre les courtiers en ligne et les banques. Ensuite, il faudra solliciter l’ouverture :
Vos actions seront alors réunies sur ces supports. En optant par exemple pour un achat direct, il faudra passer ensuite un ordre de Bourse à votre intermédiaire financier. Il s’agit d’une requête de vente ou d’achat pour une action spécifique.
En optant pour un placement collectif, votre intermédiaire financier demeure votre interlocuteur privilégié. C’est de lui que vous devez vous rapprocher pour acquérir une ou plusieurs parts dans une SICAV ou un fonds de placement.
Il est vrai que le risque zéro n’existe nulle part en investissement. Cependant, en diversifiant vos investissements, il est tout de même possible de vous épargner d’une perte sèche. N’hésitez donc pas à vous constituer un portefeuille diversifié, mais aussi à combiner actions et obligations. Dans ce cadre, l’autorité des marchés financiers vous recommande de piocher dans différents secteurs économiques et d’acheter au moins une dizaine d’actions.
Et si vous avez un doute concernant la fiabilité d’un fonds de placement ou d’un intermédiaire financier, il est toujours possible de contacter la cellule « Épargne info service » de l’autorité des marchés financiers pour vous rassurer.
Un livret A n’engendre aucuns frais par exemple. Mais ce n’est pas le cas pour l’achat d’actions. Il a un coût. En effet, les contrats d’assurance vie, les PEA comme les compte-titres s’accompagnent de frais de tenue de compte. Les conditions étant contractuelles, il est alors indispensable de comparer les offres qui vous seront faites.
Aussi, pour chaque ordre de Bourse, des frais de courtages sont facturés. Vous devez vous acquitter de frais courants et de droits d’entrée en ce qui concerne l’achat de parts dans un placement collectif. Dans votre projet d’épargne, vous vous devez donc de prendre en compte l’ensemble de ces coûts annexes.
À l’occasion de la vente d’une action, les plus-values et les dividendes réalisés sont imposables. Ils sont soumis au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30 %. Celui-ci inclut 17,2 % au titre des prélèvements sociaux et 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu.
Il est toujours possible d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si cela s’avérait toutefois plus intéressant. Il s’appliquera alors à l’ensemble de vos revenus de placement (dividendes d’actions, intérêts de livret épargne, etc.).
Notez également que vos plus-values et dividendes restent soumis à 17,2% de prélèvements sociaux avec l’option du barème progressif de l’impôt sur le revenu.